
17 Nov Une abondance de street foods !
Vous avez certainement entendu parler des délicieux street foods mauriciens et rêvez sans aucun doute de dévorer un bon dipin frir (beignet de pain) chaud et croustillant, accompagné de son chatini de kotomili (coriandre)…
C’est votre jour de chance ! Aujourd’hui, nous vous présentons cinq des meilleurs street foods mauriciens. Qui sait, si nous arrivons avec succès à exciter vos papilles gustatives virtuelles, peut-être rejoindrez-vous bientôt l’un de nos tours culinaires afin d’en goûter quelques-uns par vous-même ?
Le premier street food qui devrait figurer sur votre liste est le célèbre gato piman. Ces boulettes croustillantes sont faites de dal (pois cassés jaunes) écrasés et sont parfumées d’une touche de piments séchés et de coriandre en poudre. Elles sont ensuite frites jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. Les gatos piman se mangent généralement chauds et croustillants, avec un peu de chatini de pommes d’amour (une sorte de salsa de tomates mauriciennes) ou accompagnés de piment mazavaroo – #doublementépicé si vous pouvez le supporter 😉
Vient ensuite le gato arwi (beignet de taro), un MUST ! Les beignets de taro, également consommés bouillants et croquants, sont fabriqués à partir de la racine de taro qui – lorsqu’elle est écrasée, râpée, puis frite – est extrêmement sucrée et fondante. Optez pour une sauce chili douce en accompagnement, pour ajouter un peu de piquant à vos beignets de taro et ainsi déguster ce délicieux street food comme un vrai Mauricien !
De même, les gatos lissou (beignets de chou) sont très appréciés des Mauriciens. Finement râpés, les morceaux de chou sont d’abord roulés en boules, puis trempés dans une pâte faite de farine et d’oignon, et frits jusqu’à ce qu’ils soient dorés et croustillants. On les mange chauds, chauds, chauds, accompagnés de l’incontournable chatini de kotomili.
Tout aussi célèbre, le dipin frir (beignet de pain) est probablement le plus simple à réaliser car il s’agit simplement de tremper des tranches de pain dans une pâte à base d’œufs, de chapelure et de kotomili, puis de les frire. Les beignets de pain doivent également être mangés chauds, pour éviter que la pâte ne perde son croquant en refroidissant. Le chatini de pommes d’amour et kotomili, dont la légère acidité compense la pâte sucrée du dipin frir, est un indispensable à la dégustation de ce street food !


Dernier mais pas des moindres, le roti. Cette sorte de crêpe indienne, fabriquée à partir de farine de blé complet, est finement roulée puis cuite sur un tawa, une poêle indienne traditionnelle. Si vous avez la chance d’observer leur préparation et cuisson, vous verrez que l’air emprisonné à l’intérieur des rotis crée des bulles qui leur donnent leur texture fondante et légère. Comme tous les autres street foods, les rotis se mangent généralement tout droit sorti du tawa, avec du cari gros pois (une variété de gros haricots blancs), du toufe bred sonz (une fricassée de feuilles de songe) et du rougay touni (une sorte de daube de tomates, épicée à la Mauricienne), ainsi que du piment et l’éternel chatini de kotomili.
Comme vous pouvez le constater, tous ces street foods ont quelque chose en commun : consommés chauds et accompagnés de chatinis aux couleurs vives, ils rappellent beaucoup notre chaleureuse île Maurice et sa multiculturalité colorée 🙂
N’attendez plus ! Faites vos réservations dès aujourd’hui, et venez découvrir ces délicieux street foods – et bien d’autres encore…